mercredi 30 septembre 2009

Fin.

Tout recommence (même si pas vraiment) là : ****

lundi 28 septembre 2009

Para Mél'






Una sonrisa.
Nadie dijo que vivir era sencillo Mél'.
...



Un besito ligero ligero ligero.
... un besito de Valse à Cinq temps.

samedi 26 septembre 2009

Lettre 1



G.,

Il est tellement difficile d'écrire ces mots après toutes ces années. Il est tellement difficile de dire les choses à l'Absence-même. J'écris à du vide, du néant. Je ne sais même pas dans quelle langue te parler. Je ne sais rien.

On ne tire pas les gens de leur sommeil, ceux qu'on aime non plus. Je ne peux pas te hurler de te réveiller, qu'il faut que tu sois là parce que tu dois. Tu dois... Quelle absurdité. Il n'y a plus de tu dois, de il faut, de je veux. Il n'y a que des souvenirs, éparpillés, perdus dans les vagues.

Todavía no entiendo qué pasó. Quizá sea lo peor : incomprensión, impotencia. Era una niña. Una niña pequeñita. Nadie me lo pudo explicar. Porque aquellas palabras no se dicen. Aquellas palabras se quedan escondidas en lo más hundo de cada uno de nosotros. Pero las demás, las dos que me crucificaron a mí, esas sí que las dijeron. Ha . muerto. Esas palabras que te queman la boca, que te destrozan el corazón, que inundan tus ojos y arrasan tu alma. No hubieran podido decirlo de otra forma. Era imposible. Los hechos son lo que son. Tenemos palabras precisas. Punto. Esas palabras me persiguen, el recuerdo de aquel momento. Volvía del colegio. “Tengo que hablar contigo. Ha muerto”. En unos segundos, te sientes borrada del mundo, hundida en aguas turbulentas, noqueada ; completamente noqueada. Pero... ¿ por qué ? Ahora me parece absurda esta pregunta. ¿ Por qué ?... No hay por qué ni porque. Así es. “Todo pasa y todo queda”... El carácter finito de cada uno de nosotros. Había de aceptarlo. No podía. Todavía no puedo. Es insoportable. Tengo rencor, mucho rencor contra los seudo-médicos que te dejaron irte sin darse cuenta de nada. Me han dicho que era injusto, que esta ira era inútil. El dolor no se controla.

Je ne sais pas par où commencer. On ne peut pas résumer 7 années d'une vie en quelques lignes. 7 années... Il a fallu que je compte. C'était hier, c'était il y a mille ans. Je suis différente, c'est évident, je n'aurais pas pu rester comme j'étais.

Plus têtue, plus calme peut-être, plus sensible aussi. Moins sûre, beaucoup moins sûre. Je marche en équilibre sur un fil invisible, sans cesse ; avec en mémoire des bribes de souvenirs que je n'arrive à recoller, tout s'efface. Quisiera que estés orgulloso de mí, de lo que soy hoy en día, de lo que la vida hizo de mí, de lo que yo hice de ella. Porque la vida es lo que queremos hacer de ella ¿ verdad ? Sabes, ya no puedo vivir sin el mar de allí, este mar que mirabas mientras me hablabas, este mar que acompañó tus días y tus noches, tus palabras y tus horas.

Je me souviens évidemment. Je reprendrai certainement des mots qui ne sont pas les miens, qui ont déjà été prononcé mais peu importe puisque les souvenirs m'appartiennent et n'appartiennent qu'à moi seule. Je me souviens de ces petits plats toujours trop copieux, de ton langage disons très fleuri, de ton goût immodéré pour les paires de chaussettes ou de ta passion bruyante pour Jean-Sébastien Bach. Uy... y te acuerdas cuando venía a despertarte, cosquilleándote los pies y que te reías “Titou, déjame tranquiiiilo, gata maldita”... Ya sabías que no era Titou. Siempre lo supiste. Obviamente. Et puis l'Espagne, évidemment l'Espagne, me contaminaste... No puedo decirte nada. Sólo que lo entiendo todo. Era importante para ti. Y mucho más ; el sol de tu alma. El mar era tu nana, tu confidente, tu amigo ; aquel idioma tu orgullo.

Tu disais souvent à l'occasion d'un cadeau coûteux ou d'un repas qui mettait à mal ta carte bleue, « Ce n'est pas quand j'aurai un petit jardin sur le ventre que je pourrai vous gâter »... C'est arrivé. J'aimerais que ce jardin te soit doux et léger. Amapolas por todas partes...

Es difícil poner un punto final. Otro final. Mis palabras son torpes. Mis recuerdos se hacen más borrosos cada día. No sé cómo terminar esta carta. No puedo terminarla. Sería matarte otra vez. No puedo. No puedo. ¿ Sabes que las historias que escribí después de tu muerte nunca las pude terminar ?

Quisiera que mi punto final fuera una palabra, una única palabra. La más bonita, la más liviana, la más dulce. Una palabra que lo diría todo. Te echo de menos. No quiero olvidarte nunca. Te quiero. Entonces sí, una palabra, sólo una palabra. “Vuela”. Sólo eso, vuela... Siempre.

M.

*

mercredi 23 septembre 2009

Des mots qui n'arriveront jamais

Non

J'hésite, je cherche, ne trouve pas. Sans cesse le même chemin. Je me cogne à la même porte encore et encore. Je me brûle, me cogne et m'enferme. Il est impossible de fuir. Pourtant la réponse est là, dans la fuite.
C'est indigeste, du gavage intellectuel moi qui n'aime que ce qui est fin et délicat... De quoi suis-je punie ? D'avoir fait ce choix ? Où est le sens ? Y a-t-il un sens ?
« Mon cœur est serré comme un château roulé en boule » a écrit M. Barbery (L'Elégance du Hérisson, encore et toujours). L'image est belle. Les faits sont là.
La danse lundi. Ailes déployées. Tremblotante dans la nuit de cette liberté retrouvée. Les muscles hurlants, le cœur battant, les jambes de cotons, le dos enfiévré ; et ces mots « ciel, j'ai dansé ». Me retrouver à la porte de cette salle encore transpirante, encore ailleurs. La légèreté retrouvée. Et puis ce bouquet de fleur. Blanches. Evidemment.
Le revers de la médaille. Inévitablement. La douleur dans chaque membre. La fatigue à chaque pas. Les escaliers à monter. Interminables. La chaleur et le froid. Ce sentiment d'épuisement. Parce que j'oublie, que je lève moins le nez, que je souris moins au soleil. Quelque chose s'est brisé.
Ce matin était il y a une éternité. Les jours passent, il est impossible de retenir ce temps-là qui coule, coule, coule... Tout m'échappe. Il faudrait pouvoir arrêter cette course, juste un instant. Et courir à s'en brûler les poumons, crier plus fort que le vent, pleurer sans s'arrêter.
.

Sueña

















Le futur, ça sert à ça : à construire le présent avec des vrais projets de vivants.

Muriel Barbery (L'élégance du hérisson)

mardi 22 septembre 2009

Le projet



La fin de l'été



Para Flo



Blanco.
Blanco.
Blanco.




Para curar la herida. Floritas ligeras.
Un besito.

Respira... el agua lo limpia todo preciosa. Todo, incluso las fisuras más profundas, más escondidas.

Respira, cálmate un poco, que todos lo necesitamos, incluso los viejos dinosaurios, incluso los ratoncitos azules...

Bees.

dimanche 20 septembre 2009

La mer





Elle est seule,
Il faudra qu'elle s'y fasse.
Et deux places,
Deux places seront vides.

Ses pensées vont glisser sous les vagues,
Englouties comme des milliers d'épaves.

La mer
Est encore là
Et elle berce,
Elle berce ceux qui ont mal...

Le temps d'une éclaircie,
Elle voit quelques amis,
Et elle sourit.

Le temps d'une éclaircie,
Elle oublie qu'ils sont loin,
Si loin d'ici

Elle est seule,
il lui faudra faire face.
A deux places,
Deux places qui sont vides.

Les années vont glisser sous les vagues,
Aussi amères qu'il millier d'épaves.

La mer
Est encore là
Et elle berce,
Elle berce ceux qui ont mal...

L'Affaire Louis Trio
*

Recuerdos dulces

Pour Constance



Le soir les hublots s'allument
Sur les étoiles de mer
Une méduse devient la lune
Sous les nuages d'écumes
Qui roulent dans le ciel vert

Il s'assoit derrière son orgue
Il a les idées vagues
Il regarde ses doigts qui voguent
Les mélodies qui flottent et qui s'envolent

Que passent repassent les chansons
Qu'elles tournent en rond dans le tourbillon
Qu'elles plongent encore dans son coeur
Qu'il ait moins peur de la dernière heure

Que passent repassent les chansons
Qu'elles tournent en rond dans le tourbillon
Qu'elles plongent encore dans son coeur
Qu'il ait moins peur de la dernière heure


L'Affaire Louis Trio
*

Fuga, ae, f.

samedi 19 septembre 2009