mercredi 23 septembre 2009

Non

J'hésite, je cherche, ne trouve pas. Sans cesse le même chemin. Je me cogne à la même porte encore et encore. Je me brûle, me cogne et m'enferme. Il est impossible de fuir. Pourtant la réponse est là, dans la fuite.
C'est indigeste, du gavage intellectuel moi qui n'aime que ce qui est fin et délicat... De quoi suis-je punie ? D'avoir fait ce choix ? Où est le sens ? Y a-t-il un sens ?
« Mon cœur est serré comme un château roulé en boule » a écrit M. Barbery (L'Elégance du Hérisson, encore et toujours). L'image est belle. Les faits sont là.
La danse lundi. Ailes déployées. Tremblotante dans la nuit de cette liberté retrouvée. Les muscles hurlants, le cœur battant, les jambes de cotons, le dos enfiévré ; et ces mots « ciel, j'ai dansé ». Me retrouver à la porte de cette salle encore transpirante, encore ailleurs. La légèreté retrouvée. Et puis ce bouquet de fleur. Blanches. Evidemment.
Le revers de la médaille. Inévitablement. La douleur dans chaque membre. La fatigue à chaque pas. Les escaliers à monter. Interminables. La chaleur et le froid. Ce sentiment d'épuisement. Parce que j'oublie, que je lève moins le nez, que je souris moins au soleil. Quelque chose s'est brisé.
Ce matin était il y a une éternité. Les jours passent, il est impossible de retenir ce temps-là qui coule, coule, coule... Tout m'échappe. Il faudrait pouvoir arrêter cette course, juste un instant. Et courir à s'en brûler les poumons, crier plus fort que le vent, pleurer sans s'arrêter.
.

1 commentaire:

NicoleA a dit…

Que dire ?
Se donner un peu de temps pour apprivoiser la nouveauté... mais aussi à un moment oser dire non .
Difficile mais salutaire: savoir dire non et changer de direction .

Bon courage petite Maria et ose s'il le faut ! une bise pour toi !