Qui aurait appris dans les livres à saisir d'un coup l'éternité de ces choses humbles n'aurait peut-être plus besoin de littérature. Alors, les frontières du moi s'écarteraient jusqu'à devenir invisibles; alors, le moi dilaté aux dimensions du monde aurait accès à ce que d'habitude on ne perçoit point : le frôlement de la patte de l'oiseau quand elle quitte une branche, le glissement des rayons du soleil sur la pierre. Chaque instant serait éternel, et proposerait sa vérité sublime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire