lundi 14 septembre 2009

Golondrina


Au fil d'une de mes promenades, una golondrina gravée dans la pierre d'un vieil hôtel particulier.
Les fontaines chantent, les chats jouent dans les rues sous mes yeux attendris. Le soleil est là. Encore, plus longtemps qu'ailleurs semble-t-il. Le mois de septembre est toujours difficile. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Mais il est si différent. Tout est nouveau, tout est immense, chaleureux, empreint d'une atmosphère particulière. Il n'y a pas que les études. Ces études qui me bouffent. Il n'y a pas que ça, pas que cette mentalité que je ne partage pas, les nuits plus courtes et tout le reste.
Il faut voir le reste, je veux voir le reste, chasser ce voile et m'émerveiller toujours. Rien ne vaut la peine d'arrêter de vivre. Pas déjà. Surtout pas.
La luna sigue ronroneando. La vida no se para.
Je me suis inscrite à une école de danse alors que j'avais dit que je ne le ferais pas. Que je n'aurais pas le temps. Je verrai bien mais l'idée de rester clouée au sol m'est assez insupportable. On ne demande pas à un poisson d'apprendre à respirer, à un chat d'être promené en laisse, à un oiseau de rester en cage...
*

2 commentaires:

NicoleA a dit…

Bravo !
Danse vole petite Maria et oui... garde en toi la faculté de t'émerveiller !!![ plein de sourires ]

Constance a dit…

J'aime! Ton soleil, le fait que tu ne te laisses pas abattre, tes photos, que tu danses toujours. Comme cette Maria croisée mainte fois dans les couloirs. Comme le dit si bien NicoleA, Bravo !