De temps en temps, un regard par la fenêtre, j'ai retrouvé mes quartiers. La matinée enfermée dans le CRD (CDI LPien) en compagnie de Will, le grand Will. Pas très rigolo le bonhomme mais je crains qu'il soit tout de même génial et qu'il me plaise.
Le vent rugit. Dehors les gens s'envolent et jouent à l'albatros. Il est grand temps de se laisser aller.
Les crayons, les feuilles s'éparpillent, je gratte gratte gratte le papier et décripte, comprend, apprécie peu à peu sa langue... Ah Will...
Chopin qui égraine de petites notes légères pour faire mieux danser les mots et courir les lignes...
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Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
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A peine les ont-ils déposés sur les planches,
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
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Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
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Le Poète est semblable au prince des nuées
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
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Baudelaire
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Flo, crepi !!!
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1 commentaire:
Shaaaaaaakespeaaaaaaaare
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