mardi 28 avril 2009

Verano primaveral, primavera estival o la dulzura de los días azules


Question :
Comment puis-je éviter la collision (boum) sans pour autant réfléchir sérieusement (c'est-à-dire en restant allongée dans mon champ, à regarder les nuages passer, à écouter l'herbe pousser) ? Difficile ? Mais non mais non. D'une façon purement logique, rien de plus facile. C'est simple. Il suffit de rêver. Rêver sans cesse. Entrer dans le monde des songes, et ne plus en ressortir. Vire éternellement dedans.
Car, dans les rêves, il n'est pas nécessaire d'établir des distinctions entre les choses. Pas du tout nécessaire. Les frontières n'existent pas. Et du coup, dans les rêves, les collisions se produisent rarement. Même quand il y en a, elles ne sont pas douloureuses. La réalité, c'est différent. La réalité, ça mort. Réalité, réalité.
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In Les Amants du Spoutnik, Haruki Murakami
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