À quelques mois d’intervalle, la vie m’a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d’un enfant pour ses parents, celle d’une jeune femme pour ses enfants et son mari.
Quelqu’un m’a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n’écris-tu pas notre histoire ?
C’était une commande, je l’ai acceptée. C’est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l’amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d’un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s’occupaient d’affaires de surendettement au tribunal d’instance de Vienne (Isère).
Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d’extrême pauvreté, de justice et surtout d’amour. Tout y est vrai.
E. C.
Voilà quelques jours que je vous assomme à grands coups de D'autres vies que la mienne. Je ne me lancerai pas dans une critique dithyrambique de ce livre. D'abord je ne suis pas certaine que j'arriverais à trouver les mots juste et en plus, ce n'est pas mon boulot, il y a des gens qui sont payés pour ça et qui le font bien mieux que moi. Alors quoi ? Alors je crois que j'ai envie de conseiller ce livre. Je me suis arrêtée souvent pour pleurer. C'est très beau. Et souvent, cette sensation que chaque mot est à sa place. Les mots "justes". Aucune effusion de pathos. Les faits. Avec des mots plein d'humilité. Mes larmes qui empêchaient la lecture, ce nœud qui se serre, qui serre les tripes et brouille le cœur... Mettre des mots sur la mort, l'amour, l'agonie, la douleur, la maladie, la fin. Superbe.
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1 commentaire:
"D'autres vie que la mienne" le petit papier sur lequel tu m'as écris ça est accroché dans la cuisine, maintenant il faut que je le lise voilà tout !
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