Ce cliché, je l'ai gardé. C'est même le seul en ma possession ; les autres se sont égarés dans le désordre de nos existences. Il a jauni avec le temps mais lui a résisté malgré tout, il est un peu corné. Je l'ai transporté avec moi, qui ai pourtant cherché à ne m'encombrer de rien. Je le contemple encore tandis que j'écris ces mémoires sentimentaux. Il me ramène à une époque bénie et révolue. Il me rappelle qu'un jour, il a fallu grandir et perdre l'innocence.
In La trahison de Thomas Spencer, P. Besson
1 commentaire:
l'époque bénie et révolue... ah...
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