dimanche 29 mars 2009

Un matin d'été de 1950






De mes toutes premières années, il ne me reste rien. Même pas des images de ciel étoilé au-dessus de mon lit, des crissements de toupie, des odeurs de soupe ou de tarte aux pommes. Même pas des ours en peluche, le souvenir d'un tricycle, ou de cicatrices aux genoux. Rien, je vous assure. Ma vie a réellement commencé à cinq ans, un matin d'été de 1950.

In La trahison de Thomas Spencer, P. Besson

1 commentaire:

flo a dit…

d'où vient cette photo d'un magnifique élan??? et besson... tu aimes....???