samedi 14 mars 2009

Soleil des jours gris

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Calme... celui de la fin d'un cours de danse. Sérénité du corps mais aussi bien au-delà. Repos travaillé, modelé, dessiné du bout des doigts. La danse comme oubli, la danse comme envol, poème de légèreté. L'eau d'un ruisseau qui échappe à son lit. L'oiseau sur la branche qui dérobe le bleu du ciel. Drogue dure de rigueur et douleur. Mouvements justes ; mouvements de vie arrachés au corps, dessins du cœur et traits de l'âme. La danse pour remplir les vides et l'espace, la danse pour alléger le corps et effacer les maux, panser les plaies et adoucir les jours. Soleil des jours gris...
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Danser est le fin mot de vivre et c'est par danser aussi soi-même qu'on peut seulement connaître quoi que ce soit : il faut s'approcher en dansant.

Jean Dubuffet

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le cours d'aujourd'hui était remarquable!
danser pour oublier, danser et vivre...
avec toi,
je t'aime

Anonyme a dit…

la grâce est décrite ainsi